Le gaz de pétrole liquéfié ou GPL est un combustible alternatif naturel, pouvant jouer le rôle du gasoil et de l’essence. Ce carburant pour voitures est une combinaison d’hydrocarbures de faible poids et de gaz naturel, originaire du raffinage d’une substance noire appelée pétrole : le propane et le butane. Pour fournir l’alimentation au moteur de leur voiture GPL, les conducteurs peuvent choisir entre une injection gazeuse ou liquide. Jusqu’à maintenant, le GPL est le combustible substitutif le plus utilisé partout dans le monde.
Le GPL : un carburant écologique
Nombreux sont les avantages écologiques du GPL, mais le plus grand intérêt de ce carburant alternatif est qu’il permet de réduire la pollution de l’atmosphère du fait que les voitures l’utilisant produisent en moyenne 15 % de gaz carboniques et moins qu’un moteur équivaut à essence.
Le gaz n’émet pas de fines particules, responsables de plusieurs troubles respiratoires et du trou dans l’ozonosphère. Il limite aussi fermement les émissions d’hydrocarbures imbrûlés (HC) et d’oxyde d’azote (NOx). Ce dernier engendre d’ozone de surface et de pluies acides, tandis que les HC, très cancérigènes, contribuent à l’augmentation du réchauffement atmosphérique. Si la pollution atteint un taux élevé, une voiture GPL, de même que son homologue électrique, n’a pas alors empêché la circulation !
Étant une solution hybride, le GPL sert à accumuler des ressources fossiles du globe terrestre, ainsi que son usage pourrait, à terme, retarder l’échéance de la pénurie pétrolière.
Le GPL, un carburant méconnu
Outre les avantages écologiques du GPL, il est aussi un carburant incompris. En dépit d’assurances écologiques apportées et d’économies effectuées, ce combustible alternatif peine à récupérer sa place en France. Dans le passé, le nombre des automobilistes qui avaient choisi le GPL est environ 262 000, un nombre négligeable par rapport aux 14 millions de voitures européennes alimentés par ce carburant.
Effectivement, le GPL se sent victime d’une mauvaise réputation relative au danger d’explosion provenant d’éventuelles fuites. Les voitures doivent strictement avoir des appareils anti-explosion et plusieurs instructions de sécurité qui encadrent l’usage du GPL. Finalement, la mise en place du kit de carburation GPL est censée être contrôlée et reconnue officiellement tous les huit ans.
Aides d’État et économies
Injectée dans le cylindre d’une manière directe, l’essence a une vaporisation moins homogène que celle du GPL. Le véhicule est en outre plus souple et moins bruyant à la conduite. Son usage n’engendre que peu de destruction des pièces du moteur et son mélange est propre, ce qui favorise l’espacement des vidanges.
À la fin, l’essence est quasiment plus chère que le GPL : son coût dépasse quelquefois les 75 centimes le litre. Pour rendre facile la transition, l’autorité française a instauré une prime pour l’acquisition d’une voiture propre : un bonus en matière d’écologie. Plusieurs départements ont pris des précautions conduisant au sens de la gratuité du certificat d’immatriculation des voitures circulant au GPL. Pour information, de nombreuses entreprises peuvent en ce moment tirer profit des avantages écologiques du GPL.